BORDEAUX
François Dilasser
Le Musée des Beaux-Arts réunit une soixantaine d’uvres, peintures et dessins de François Dilasser (né en 1926), dont l’art, très personnel, rappelle néanmoins l’univers de Bissière, de Paul Klee ou des artistes de l’art brut. Dilasser imagine des séries sur les planètes, les jardins, les rois, les nuages, les baigneuses… Son uvre oscille toujours entre abstraction et figuration. Les couleurs sont vibrantes, généreuses. Un peintre très attachant, trop peu connu.
Musée des Beaux-Arts, 20 cours d’Albret (tél. 05.56.10.20.56). Jusqu’au 31 janvier.
PARIS
Souvenirs d’Italie (1600-1850)
La centaine d’uvres exposée au musée de la Vie romantique provient du Petit Palais. Ces peintures, dessins, estampes et sculptures ont toutes un point commun : ils ont été réalisés par des artistes français, du XVII e siècle au milieu du XIX e siècle, qui avaient effectué le fameux « Grand Tour » de l’Italie. Paysages « sur le motif », scènes bibliques ou mythologiques dans lesquelles la nature est idéalisée, jeunes beautés romaines... : les uvres de Claude Gellée dit Le Lorrain, Hubert Robert (le somptueux décor mythologique de huit peintures monumentales provenant de l’ancien hôtel de Beaumarchais, est recomposé ici pour la première fois depuis 1818), Fragonard, Joseph Vernet, Prud’hon et Corot nous rappellent opportunément l’influence que joua sur la peinture française la découverte du paysage italien et de sa lumière. Notre photo : Hubert Robert, « Ruines romaines », 1776.
Musée de la vie romantique, 16, rue Chaptal, 9e (tél. 01.55.31.95.67). Jusqu’au 17 janvier.
Anders Petersen et JH Engström
« From Back Home » : c’est sous ce titre qu’Anders Petersen et J. H. Engström, deux photographes suédois contemporains, proposent à la galerie VU’ leur travail complice sur leur pays natal, à travers 200 de leurs tirages récents et inédits. Chez Anders Petersen, le style est brut, sans concession, les tonalités léchées et très contrastées. Mais la sensibilité et la rêverie ne sont pas absentes de ce travail, qui trouve un très bel écho dans celui de J.H. Engström. Chez ce dernier, dans des portraits mélancoliques et des paysages romantiques, le noir et blanc alterne avec la couleur. Deux regards forts et poétiques, tout en correspondances (catalogue, éd. Max Ström, 320 pages, 48 euros).
À voir aussi : la Galerie du Centre atlantique de la photographie de Brest-Le Quartz consacre jusqu’au 31 octobre une exposition à Engström (tél. 02.98.46.35.80).
Galerie VU’, 2, rue Jules Cousin, 4e, tél. 01.53.01.85.85. Jusqu’au 31 octobre.
Nouvelle galerie Steinitz
Cette nouvelle galerie qui vient d’ouvrir rue du Faubourg Saint-Honoré a pris place dans un hôtel particulier des années 1880. La galerie Steinitz (qui possède un autre espace au 9, rue du Cirque dans le 8 e) rassemble des objets couvrant la période du Moyen Age au XX e siècle : sculptures de la Renaissance, objets d’Extrême-Orient, uvres du XIX e, mobilier français et européen des XVII e et XVIII e … Des expositions thématiques et des cartes blanches à des décorateurs internationaux viendront enrichir la vie de ce cabinet de curiosités.
Galerie Steinitz, 77, rue du Faubourg Saint-Honoré, 8e, tél. 01.56.43.66.70.
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