Variété et chanson françaises
Valeurs sûres et graines de stars se partagent l'affiche de la rentrée.
Inutile donc de présenter des monuments comme Éric Charden (Olympia, 19/10), Bernard Lavilliers ( idem, 14 et 15/11, plus Bataclan, du 3 au 6/12), Véronique Sanson ( idem, du 8 au 10/12), Alain Bashung (Élysée Montmartre, 26/10 et 2 & 23/11), Alain Barrière (palais des Sports, 5/11), Maxime Le Forestier (Casino de Paris, du 13 au 15/11), Francis Cabrel ( idem, du 9 au 20/12, et palais des Congrès, du 2 au 4/12), Étienne Daho (salle Pleyel, 3/12) ou encore le crooner italien Paolo Conte (salle Pleyel, 5 et 6/9) qui, chacun dans son genre, possèdent un public toujours fidèle et rassemblant toutes les générations.
Cependant, une nouvelle école a vu le jour au début du siècle personnifiée par l'étonnante Mademoiselle K. (Olympia, 20/10), le talentueux guitariste de jazz manouche et chanteur, « fils de… », Thomas Dutronc ( idem, du 19 au 21/11), Arthur H. (Élysée Montmartre, du 13 au 15/11), autre fils de… (Jacques Higelin), le doux et mélancolique Raphaël (Bercy, 12/12), la déroutante mais toujours très inspirée Camille (Paris-Zénith, 25/11) ou encore le nouveau chouchou de ces jeunes dames, Christophe Mae (palais des Sports (du 6 au 8/11). Une relève qui assure et rassure par ses grandes qualités musicales et au niveau des textes…
Rock, pop et soul
Des groupes et chanteur(se)s mythiques tout comme les jeunes pousses sont également attendus en cette fin de saison.
Après des années de silence et de retraite, le barde canadien Leonard Cohen est enfin de retour sur scène à Paris (Olympia, du 24 au 26/11). Tout comme une autre figure du rock américaine (ex-CSN&Y), Stephen Stills ( idem, 5/10), ou certains des derniers héros de la musique soul, Billy Paul (Élysée Montmartre, 20/9) et surtout le toujours magnifique Stevie Wonder (Bercy, 28/9).
Autres revenants au fort contexte historique, le groupe Queen, avec Paul Rodgers (Bercy, 24/9), les hard-rockers de Motörhead (Paris/ Zénith, 26/11), Aston villa (Bataclan, 18/12) et Elton John (Bercy, 9/12). Les inconditionnels du rock'n'roll basique et authentique ont rendez-vous avec les derniers pionniers encore en vie et en activité : Jerry Lee Lewis, Chuck Berry et Little Richard (Paris/Zénith, 14/11). Gageons que ces septuagénaires, voire octogénaires, sauront encore faire vibrer la corde nostalgique.
Nostalgie encore et toujours avec le retour d'un artiste marquant des années 1970, Tony Joe White (Bataclan, 4/11), et d'une égérie de la décennie 80's, Cindy Lauper ( idem, 20/10), dont un tube, « Time After Time », avait été immortalisé à l'époque par Miles Davis. Quant à la nouvelle génération elle est notamment représentée par Coldplay (Bercy, 9 et 10/9), avec un dernier CD d'excellente facture, la jeune et jolie chanteuse/guitariste Katie Melua (Paris/Zénith, 20/10), qui adore les défis spectaculaires, les très jeunes gens (moins de 20 ans) du groupe BB Brunes ( idem, 6/11) et surtout la jeune star pop britannique et mondiale vénérée par la gent féminine, le beau chanteur James Blunt (Bercy, 1/10).
Musiques du monde
Plusieurs dates à ne pas manquer : celles des concerts d'adieu du grand maître indien de la sitar, Ravi Shankar, 88 ans, accompagné de sa fille et disciple, Anoushka (salle Pleyel, 1er et 2/9), puis celles du légendaire joueur de kora malien, Toumani Diabaté (Bataclan, 18/11), et du grand pianiste cubain (en solo, quartette et big band), Chucho Valdes (salle Pleyel, 25/11). Sans oublier une soirée spéciale afin de célébrer les 50 ans de la bossa nova (salle Pleyel, 5/11).
Jazz et blues
Plusieurs poids lourds et personnages emblématiques du blues moderne sont programmés, à l'image du terrifiant et décoiffant guitariste/ chanteur new-yorkais Popa Chubby (Bataclan, 21 et 22/11) et surtout d'un des acteurs majeurs du British Blues dans les années 1960, le vétéran John Mayall, bientôt 75 ans ( idem, 15/10).
En jazz, outre les nombreux festivals de l'automne (JVC Jazz Festival…) et l'activité chargée des clubs, les principaux rendez-vous sont notamment avec un groupe original, composé de trois des meilleurs bassistes électriques actuels et virtuoses – Stanley Clarke, Marcus Miller et Victor Wooten – baptisé SMV pour l'occasion (Casino de Paris, 27/10), le claviériste Herbie Hancock à la tête de son quartette pour un retour au jazz, après avoir exploré l'univers de Joni Mitchell (salle Pleyel, 10/10), le talentueux pianiste Ahmad Jamal ( idem, 13/12), l'étonnant chanteur Jamie Cullum (Théâtre du Châtelet, 27/10), disciple de Frank Sinatra et autres crooners, les chanteuses Patricia Barber (La Cigale, 18/10), Lizz Wright ( idem, 28/10), Robin McKelle, accompagnée par des cuivres (Olympia, 12/10), et la diva de la musique classique et du lyrique, la grande Barbara Hendricks, soutenue par le quartette de Magnus Lindgren, pour un hommage à Billie Holiday, « Billie's Blues » (Olympia, 14/10).
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