« Avec l’argent que nous donnent les caisses, nous n’avons plus les moyens de poser de bons diagnostics », s’énerve le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML (Union française pour une médecine libre). L’association à l’origine des « médecins pigeons » a donc décidé de contre-attaquer sur les arrêts maladie. Elle lance le mot d’ordre de « donner aux tutelles les diagnostics qu’elles méritent » en justifiant ces arrêts maladie avec le code R 69 de la classification CIM 10 (Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes), qui recouvre les « causes inconnues et non précisées de morbidité ».
« Ces arrêts maladie posent de plus un problème de rupture du secret professionnel, continue Jérôme Marty, car les pathologies de nos patients sont ainsi exposées à des administratifs sans aucune motivation médicale ».
Tribunaux d’exception
L’UFML justifie également son action par le fait que « le partenariat est désormais rompu avec les tutelles du fait du mépris et de l’irrespect qu’elles nous témoignent, et alors que l’encadrement administratif, les pénalités et les tribunaux d’exception prennent aujourd’hui toute leur réalité ».
Jérôme Marty met en garde : « Ce n’est qu’une première étape, nous entrons en résistance. »
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