Aprilia Atlantic 500 : le vaisseau des villes

Moto

La lutte entre les constructeurs sur le marché des maxi-scooters se situe sur un terrain bien délimité. Les différences se font sur une centaine de cc, la tenue de route et surtout l'équipement. A ce jeu, Aprilia, en mettant à flot son paquebot, l'Atlantic 500, a misé à fond sur cette dernière carte.

Luxe est le mot qui convient le mieux. Assise confortable, protection parfaite, arceaux (dissimulés), tableau de bord complet avec ordinateur, éclairage automobile... et tant d'autres. Le volume de chargement, surtout, dépasse celui de la concurrence par l'espace sous la selle augmenté de celui du top-case de série.
Mais ce top-case n'est-il pas le petit plus de trop ? Pour répondre à cette question, il suffit de rouler avec et sans. En solo, au-delà de 120 km/h, cet appendice engendre des turbulences. Le paquebot se met à tanguer comme par grosse mer. Déposez le top-case, ou bien chargez la machine d'un passager, la mer se calme. Si on pouvait en tirer un mode d'emploi : pour les grands trajets seul, mieux vaut se contenter du vaste coffre sous la selle, comme rangement. Pour les week-ends à deux, attribuons au passager le top-case.
Un maxi-scooter, c'est aussi (et surtout) fait pour la ville. Malgré son gabarit, il s'y montre agile et vif dès 3 000 tours. Avec, en prime, la possibilité de faire ses courses sans crainte du volume. Le freinage, moyennant une peu de poigne, rempli très convenablement son office. Contrairement à l'avertisseur, en manque de décibels.