Les pluies torrentielles et les vents de plus de 130 km qui se sont abattus sur Haïti dans le sillage de l’ouragan Tomas ont provoqué le décès de 21 personnes et fait 36 blessés, selon la Protection civile haïtienne. Le cyclone n’a pas directement frappé le pays, se contentant de longer la côte Ouest et épargnant ainsi le pire aux centaines de milliers de sinistrés du tremblement de terre du 12 janvier, qui avait fait 250 000 morts, mais les fortes inondations qu’il a provoquées ont augmenté le risque de propagation de l’épidémie de choléra. « Il faut s’attendre à une progression (de la maladie) », a déclaré le Dr Daniel Henry, directeur de cabinet du ministre de la Santé.
Selon le dernier bilan de l’épidémie qui sévit dans l’île depuis la mi-octobre, 583 décès et 9 000 cas ont déjà été déclarés. Des analyses de laboratoires publics américains ont révélé que la bactérie responsable de l’épidémie était similaire à des souches trouvées en Asie.
Le choléra mobilise une importante aide internationale. « C’est en dehors des zones les plus peuplées que l’assistance est devenue particulièrement nécessaire », a indiqué Médecins sans frontières, qui craint une propagation de l’épidémie dans les zones rurales où l’accès aux structures existantes de santé est plus difficile.
Des centres de traitement du choléra ont été installés, notamment à Port-au-Prince, la capitale où des cas isolés ont été recensés pour la première fois sans qu’on puisse parler, pour l’heure, de flambée de la maladie. Des messages de prévention sont diffusés en créole à la population.
Quotimed.com, le 09/11/2010
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