LE TEMPS des auditions étant révolu, les acteurs des états généraux de l'organisation de la santé (EGOS) demandent aujourd'hui de passer à l'action. Tel est en tout cas le message que viennent d'adresser dans un communiqué commun les étudiants en médecine (ANEMF), les internes (ISNIH et ISNAR-IMG) et les jeunes médecins généralistes (SNJMG). Après leur mouvement national de l'automne dernier pour protester contre la remise en cause de la liberté d'installation dans le PLFSS 2008, les jeunes médecins estiment avoir obtenu «des garde-fous sérieux contre les mesures désincitatives et dangereuses que l'on nous promettait encore il y a quelques mois». Ils réclament aujourd'hui de préparer au mieux la loi de modernisation programmée à l'automne. Les jeunes médecins espèrent y voir figurer la définition des soins de premier recours et les missions du médecin généraliste. Ils demandent également que soient affectés des moyens humains et financiers à la filière universitaire de la médecine générale pour qu'elle soit opérationnelle. Les futurs médecins attendent de retrouver dans la loi toutes les mesures incitatives à l'installation (guichet unique à l'installation, complément de ressources en fonction du lieu d'installation, information sur le moratoire du médecin traitant, mise en place des maisons de santé pluridisciplinaires, possibilité d'un salariat dans le cadre du postinternat, création d'un statut de collaborateur libéral et salarié...). Pour toutes ces mesures, les jeunes médecins veulent un arbitrage rapide du gouvernement. L'ISNAR-IMG a de son côté demandé à la ministre de la Santé et au directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie (UNCAM) de pouvoir participer «en tant qu'observatrice indépendante et à titre d'experte aux discussions conventionnelles sur les questions ayant trait à la formation et à l'organisation du système de soins». Le syndicat d'internes de médecine générale veut que les conclusions des EGOS se traduisent dans la convention. Du côté des syndicats seniors, MG-France appelle pour sa part à «emballer la machine conventionnelle». Il souhaite qu'un «calendrier de travail précis» permette de revaloriser la médecine générale et de mettre en place le secteur optionnel pour les actes chirurgicaux et obstétricaux. MG-France demande la pérennité d'un groupe de concertation permanent. «La convention est un outil de mise en oeuvre, pas un lieu de décision», estime MG-France qui demande que «sa participation aux instances conventionnelles s'accompagne de signes forts à l'égard des médecins généralistes dont une première traduction des mesures par les EGOS».
Quelle suite aux états généraux ?
Après la concertation, les médecins veulent une concrétisation
Publié le 20/04/2008
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 8357
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