Après César, Oscar

CELUI QUI VA MOURIR est salué par César. Nommé quatre fois, le film québécois (coproduction française) de Denys Arcand, qui fait avec humour le bilan d'une génération autour d'un homme en train de mourir, reçoit trois césars dont le plus convoité : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario. Honneur aussi aux aînés : Omar Sharif (meilleur acteur), Darry Cowl (meilleur acteur dans un second rôle). Et honneur aux jeunes : Sylvie Testud (meilleure actrice), Julie Depardieu (meilleure actrice dans un second rôle et meilleure espoir féminin).
Et maintenant place au prestigieux aîné, Oscar. Les oscars seront décernés le 29 février pour la 76e fois, diffusés aux Etats-Unis par la chaîne ABC avec un léger différé pour éviter tout incident choquant (comme le sein de Janet Jackson apparu lors d'une grande finale sportive) et en France par Canal+ à partir de 2 h du matin (dans la nuit de dimanche à lundi). « Le Seigneur des anneaux. Le Retour du roi » est le grand favori, avec 11 nominations, devant « Master and Commander » (10), « Retour à Cold Mountain » (7) et « Pur Sang, la légende de Seabiscuit » (7). « Mystic River », césar du meilleur film étranger, est en lice pour l'oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur (Clint Eastwood), du meilleur acteur (Sean Penn) et des meilleurs seconds rôles masculins (Tim Robbins) et féminins (Marcia Gay Harden). « Lost in Translation », sa réalisatrice Sofia Coppola et son acteur principal Bill Murray, peuvent aussi prétendre à une ou plusieurs statuettes. Et si la France est absente dans la catégorie meilleur film étranger, « les Triplettes de Belleville » (césar de la meilleure musique) est sur les rangs pour le meilleur film d'animation et la meilleure chanson.