Même si les anticorps anti-ß2-glycoprotéine 1 (aß2-GP1) ne font pas classiquement partie des critères biologiques du syndrome des antiphospholipides (SAPL), ils sont fréquemment considérés comme plus thrombogènes que les anticorps anti-cardiolipines (ACL). J. Cohen-solal de Strasbourg a étudié la prévalence des aß2-GP1 au cours du syndrome primaire des antiphospholipides (70 patients) ou du lupus (65 patients).
La présence d'aß2-GP1 ou des deux anticorps combinés - aß2-GP1 et ACL - est plus fréquente au cours des SAPL (76 %) qu'au cours des LED (15 %). Bien qu'il s'agisse d'un cas rare, les anticorps aß2-GP1 peuvent s'observer de façon isolée au cours du SAPL.
La recherche des deux anticorps est utile au diagnostic de SAPL et leur analyse concomitante optimise le diagnostic de SAPL.
Cohen-Solal J. et coll.
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