Les représentants des associations Priartem et Agir pour l'environnement n'ont pas eu du ministère de la Santé toutes les garanties qu'ils espéraient.
Sur l'abaissement des seuils d'exposition du public aux antennes-relais fixé par le décret du 3 mai 2002, les associations n'ont pas eu gain de cause. Le ministère de la Santé a en effet répondu qu'une telle décision dépendait du ministère de l'Industrie. En conséquence, l'extension au territoire de la charte parisienne qui prévoit la mise en place de seuils de 20 à 40 fois inférieures aux normes législatives, c'est-à-dire compris entre 1,2 et 2,5 volts par mètre, est impossible.
En revanche, les associations ont obtenu que l'enquête sanitaire, essentiellement épidémiologique, menée à Saint-Cyr-l'Ecole concernant une concentration de cas de cancer d'enfants, soit élargie à la recherche d'un lien de causalité entre les antennes-relais et la survenue des cas de cancer. Enfin, les associations attendent avec circonspection l'étude que doit rendre, dans une quinzaine de jours, l'Agence française de sécurité environnementale concernant la question des antennes-relais et du cancer dans la littérature internationale, étude confiée au Pr Denis Zmirou.
Antennes-relais : les associations retournent au combat
Publié le 12/03/2003
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7293
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