Andrew Z. Fire est né en 1959 à Santa Clara County (Californie). Il se spécialise en mathématiques à l’université de Californie (Berkeley), obtenant son diplôme en trois ans. Mais la génétique va devenir l’oeuvre de sa vie. A 19 ans, il va au MIT de Cambridge pour travailler dans le laboratoire du Pr Philip Sharp (qui recevra le prix Nobel de médecine en 1993) sur un nouveau champ de la biologie : la biochime qui sous-tend l’expression de gènes dans les cellules de mammifères. Diplômé (PhD) en 1983 (thème de son mémoire : la génétique des adénovirus), il part au Royaume-Uni où il travaille sur le DNA de C.elegans avec l’un des pères de la biologie moléculaire, le Pr Sydney Brenner, prix Nobel en 2002. Entre 1986 et 2003, on le retrouve à la Carnegie Institution of Washington. Puis, en 2003, il intègre la Stanford University School of Medicine et est en même temps professeur adjoint à l’université Johns Hopkins de Baltimore.
C’est par le biais de la recherche d’os de dinosaures que Craig C. Mello, né en 1960, a été attiré vers la science. En effet, son père, qui était paléontologue à l’institution Smithsonian, l’emmenait souvent avec lui à la « chasse » aux fossiles dans l’ouest américain. Enfant, il était attiré par l’histoire de la terre et les origines de la vie humaine. Plus tard, vers la fin des années 1970, alors qu’il était étudiant, il fut fasciné par le génie génétique. Des chercheurs venaient de cloner le gène de l’insuline humaine et d’insérer son ADN dans des bactéries, qui pouvaient ainsi produire des quantités illimitées d’insuline. Ce qui a représenté un profond changement pour des millions de diabétiques dans le monde. «L’idée selon laquelle la recherche pouvait avoir un réel impact sur la santé des humain m’a vraiment intrigué», a-t-il expliqué.
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