Dans un article daté du 5 octobre et intitulé « Avant le chaos, le méli-mélo », nous avons pris à partie Amnesty International au sujet d'un décompte des meurtres de Palestiniens par Israël.
Nous réagissions à partir d'une dépêche d'agence qui a tronqué le propos d'Amnesty. En fait, l'organisation avait publié le 3 octobre un long communiqué qui mettait en garde les Etats contre la tentation d'oublier les droits de l'homme à la faveur de la lutte contre le terrorisme. Le nombre de 14 Palestiniens tués en quelques jours après le 11 septembre avait été mentionné par le ministre israélien de la Défense lui-même, Benjamin Ben Eliezer, cité entre guillemets par Amnesty.
M. Ben Eliezer, qui aurait mieux fait de se taire, tentait de démontrer, au cours d'une interview, que les attentats du 11 septembre avaient été « un désastre pour Arafat » car ils laissaient les mains libres à Israël pour agir.
Dans notre article, nous avons mentionné les deux assassinats de femmes de colons qui ont précédé la répression israélienne. Nous restons hostiles à cette comptabilité morbide qui ne prouve rien et surtout ne règle pas les problèmes politiques. Mais nous devons admettre que notre bonne foi a été surprise par la dépêche dont nous nous sommes servi et que, dans cette affaire, Amnesty n'a pris, comme d'habitude, que le parti des droits de l'homme.
Amnesty International : une précision
Publié le 18/10/2001
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R. L.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6992
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