La cour d’appel de Paris a annulé ce vendredi 27 juin la mise en examen de Martine Aubry et de huit autres personnes (dont une décédée) poursuivies dans l’enquête sur l’usine Ferodo-Valeo de Condé-sur-Noireau (Calvados). Plus de 300 salariés se sont vus reconnaître des maladies professionnelles, conséquence de leur exposition à l’amiante, avant son interdiction en 1997.
La Chambre de l’instruction de la cour d’appel avait déjà annulé des mises en examen en mai 2013 mais la Cour de cassation avait cassé son arrêt 7 mois plus tard.
La maire de Lille a été mise en examen par l’ancienne juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy en novembre 2012 pour homicides et blessures involontaires pour son rôle entre 1984 et 1987 au ministère du Travail, dont elle était la directrice des relations du travail (DRT).
L’annulation de la mise en examen de Martine Aubry est « la logique même », a réagi son avocat Me Yves Baudelot. « Depuis le début, nous ne cessons de dire qu’il n’y a dans le dossier aucun élément qui permette d’incriminer Martine Aubry. »
L’association des victimes de l’amiante (Andeva) a annoncé un nouveau pourvoi en cassation contre cette décision, par la voix de son vice-président François Desriaux.
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