La Cour des comptes dénonce l'attitude « moins déterminée » et « plus tardive » des pouvoirs publics français dans la gestion du risque amiante par rapport à d'autres pays européens en raison de la « pression exercée par les industriels », dans un « relevé de constatations provisoires » dont l'AFP s'est procuré une copie.
L'auteur du rapport épingle notamment la CNAM « à laquelle incombait les missions de risques liés à l'amiante et de réparer les conséquences de l'exposition des salariés à ces risques » et l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles), « qui constituait l'une des structures d'expertise scientifique les plus qualifiées pour la mise en place d'une politique de prévention ».
L'amiante a été « utilisé de manière croissante après 1945, et jusqu'en 1973, sans qu'une politique globale de prévention des risques liés à son utilisation ait été mise en place ni même envisagée », souligne le rapport. Des risques dont le coût humain a été évalué par les spécialistes à 100 000 décès entre 2000 et 2025.
Amiante : des carences dans la prévention, selon la Cour des comptes
Publié le 25/09/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6975
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