Une équipe de neurologues et de psychiatres de l'université de Californie (Los Angeles) est parvenue à identifier un traceur, utilisable pour des examens de type PET-scan, des lésions débutantes d'Alzheimer.
Cette découverte ouvre la voie à la pratique d'examens non invasifs permettant de diagnostiquer précocement les dépôts bêta-amyloïdes au niveau du système nerveux central et, ainsi, de mettre en place des mesures préventives pour limiter, tant que faire ce peut, l'évolution de la maladie.
Mais, pour Michelle Plauche (Association de lutte contre la maladie d'Alzheimer), « on ne peut pas encore envisager de dépistage de masse basé sur l'utilisation du PET-scan, mais cet examen rentre plutôt dans le cadre du diagnostic et du suivi des patients présentant des troubles de la mémoire atypiques ». En outre, la question du remboursement d'un examen dont le coût moyen reste proche de 1 500 dollars aux Etats-Unis - où cette technique est pourtant plus développée et répandue qu'en France - reste posée.
Le PET-scan, ou tomographie par émission de positrons est un examen qui, contrairement au scanner ou à l'IRM qui ne donnent que des images anatomiques, permet d'obtenir une évaluation fonctionnelle du système nerveux central en utilisant les radiations dans le but de mesurer des réactions biochimiques entre le traceur injecté et les lésions cérébrales.
Alzheimer : un traceur pour le PET-scan en diagnostic précoce
Publié le 13/01/2002
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7043
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