Certes, les pluies empêchent les pollens de se « promener » dans l'air. Mais les allergiques doivent rester très vigilants, car, après les orages et le retour de la chaleur, les graminées sont encore bien présentes et le risque allergique existe, explique le RNSA.
En outre, les taux importants de pollens d'urticacées et de châtaignier ne seront pas responsables de manifestations allergiques.
Localement, attention au tilleul.
• Zone 1
Si les urticacées dominent presque partout, elles comportent un faible risque allergique. Dans cette zone, ce sont en fait les graminées, omniprésentes, qui sont responsables d'un risque allergique important : risque élevé à Lille, Paris, Strasbourg et Saint-Quentin, et très élevé à Amiens, Caen, Nancy, Reims et Rouen.
• Zone 2
Là encore, les graminées sont omniprésentes et responsables d'un risque allergique, tantôt élevé, comme à Brest, Dinan, La Flèche, La Rochelle, Nantes, Poitiers, Pontivy, Rennes et Tours, tantôt très élevé, comme à Angers, Cholet, La Ferté-Macé et la Roche-sur-Yon.
• Zone 3
Le profil de la zone 3 est sensiblement identique à celui de la zone 2, avec des pollens de graminées partout et un risque allergique important : élevé à Chalon-sur-Saône, Chambéry, Grenoble, Lyon et Roussillon, et très élevé partout ailleurs : Annecy, Aurillac, Besançon, Clermont-Ferrand, Dijon, Mâcon, Montluçon et Saint-Etienne.
A noter la présence, partout, de pollens de châtaignier ; mais le risque allergique qui leur est lié est en général faible.
• Zone 4
Nous sommes dans le Sud. Certes, là encore, le risque allergique est lié aux pollens de graminées, mais il est « seulement » élevé à Agen, Bordeaux, Périgueux et Toulouse. A noter que les données de Font-Romeu et Perpignan ne sont pas connues.
• Zone 5
Par rapport aux zones situées plus au nord, la différence est nette : le risque allergique, essentiellement lié aux pollens de graminées, est globalement moins important : s'il reste élevé à Aix-en-Provence et Montpellier, il est moyen à Briançon, Marseille, Nice et Toulon. Les données d'Avignon, de Gap et Nîmes ne sont pas connues.
(1)Bulletin réalisé par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) et édité avec l'aide de la direction générale de la Santé, de l'ADEME et des Laboratoires Schering Plough, Pharmacia, Stallergènes et Pharmafarm.
Pour en savoir plus :
e-mail : rnsa@erasme.org.
Web : www.rnsa.asso.fr.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature