Depuis début octobre, 87 cas d'intoxication alimentaire par des champignons, dont 3 graves, ont été signalés aux centres antipoison, d'après un communiqué de Direction générale de la santé (DGS) et de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES).
Cette augmentation du nombre de cas s'explique principalement par les récentes conditions météorologiques favorables à la pousse des champignons, donc à leur ramassage et à leur consommation. Face à la persistance des cas, chaque année, la DGS et l'ANSES rappellent les consignes à respecter par tout amateur de champignon notamment de ne ramasser que les champignons parfaitement connus et, en cas de doute, demander l'avis d'un spécialiste (pharmacien ou associations et sociétés mycologiques régionales) et de ne pas proposer ces champignons aux jeunes enfants, femmes enceintes ou personnes fragiles si des doutes persistent sur leur caractère comestible ou s'ils n'ont pas été vérifiés par un spécialiste.
Il est également préconisé de consommer ces aliments dans les deux jours suivant la cueillette et après une cuisson suffisante, jamais crus. Enfin, le communiqué rappelle que les symptômes d'une intoxication (diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.) peuvent survenir jusqu'à 12 heures après consommation et s'aggraver rapidement et qu'il convient, dans ce cas, de contacter immédiatement le centre antipoison le plus proche ou le « 15 ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature