Abonné depuis 40 ans, je n'ai jamais écrit, mais là, c’est trop. Quelle caricature que la cessation d'activité du Dr Guillemot (Le Généraliste du 23 mars).
J'ai moi aussi dévissé ma plaque un 31 décembre, il y a 3 ans, après 38 ans d'exercice. Avec ma compagne, ce fut un moment très fort, très émouvant. Tant de choses furent vécues dans la pratique de mon beau et respectable métier, que j'aime tant.
Maintenant, heureux, je profite à fond avec les 3 700 € de ma retraite (2 500 pour le Dr Guillemot : il a dû peu cotiser ou travailler ?) Plus loin : le centre de santé de Vierzon propose 1 500 € fixe + 44 % des actes. Bien calculé, à 3 C/heure (facile), ça fait 6 500 € par mois. Pas mal pour 35 heures par semaine non ? Aussi : les confrères refusent en masse une recertification, que je trouve logique et qui devrait être valorisante. Enfin, 38 % redoutent de perdre leur clientèle au profit d’infirmières à pratique avancée ! Mais tous se plaignent d'être saturés et guettés par cet abominable burn-out. Et bien sûr, nos syndicats, toujours plus pathétiques, s'insurgent. Je suis surpris et triste de lire tout ça. La médecine est un métier magnifique, exigeant certes, mais gratifiant, épanouissant, qui permet de bien gagner sa vie, sans peur du chômage. Mais il faut l'AIMER.
Vous aussi, vous voulez réagir à l’actualité médicale ? Adressez-nous vos courriers accompagnés de vos nom, prénom et lieu d’exercice à redaction@legeneraliste.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature