Les 80 000 patients hospitalisés chaque année pour un syndrome coronaire aigu (SCA) doivent être rapidement et efficacement pris en charge en service d'urgence ou de soins intensifs.
Antiagrégant plaquettaire de type antagoniste du récepteur de la glycoprotéine IIb/IIIa, Agrastat est indiqué en prévention d'un infarctus du myocarde (IM) précoce, chez les patients ayant un angor instable ou un IM sans onde Q, dont le premier épisode de douleur thoracique est survenu au cours des 12 heures précédentes et s'accompagne de modifications ECG et/ou d'une élévation des enzymes cardiaques. Son utilisation est préconisée en association avec l'aspirine et l'héparine non fractionnée.
L'essai PRISM-PLUS montre que Agrastat plus héparine (comparé à l'héparine seule) permet une réduction du risque d'infarctus et de décès à 48 heures de 66 % et une diminution du risque de décès, IM ou ischémie réfractaire de 32 % à 7 jours. L'étude TACTICS-TIMI 18 confirme l'intérêt d'une stratégie avec procédure interventionnelle invasive précoce avec Agrastat (réduction du risque de décès, IM et réhospitalisation de 22 % à 6 mois) comparée à une stratégie conservatrice.
Plus sûre, plus simple et plus économique
La forme classique d'Agrastat (flacon de 50 ml à diluer) reste disponible. La nouvelle présentation, mise au point conjointement par MSD et Baxter, sous forme de poche de 250 ml prête à l'emploi (connecter et perfuser,) rend l'utilisation plus sûre, plus simple et plus économique. Cette option est :
- plus sûre : médicament, diluant, posologie et concentrations adéquats (0,05 mg/ml) ; dénomination, dose et date de péremption mentionnées sur la poche. La stabilité est assurée (conservation à température ambiante, ne pas congeler). La solution homogène et stérile est contenue dans un dispositif sans aiguille, ce qui évite les risques liés à la préparation de la solution, les erreurs et blessure par aiguille, les infections ;
- plus simple : usage immédiat avec « une poche, un patient, un jour » (pour un sujet d'environ 80 kg, la vitesse de perfusion permet l'adaptation du traitement à chaque patient). La manipulation s'effectue avec un minimum de gestes : suspendre la poche, retirer le suremballage, ôter l'embout protecteur du site de perfusion, connecter le perfuseur, administrer ;
- plus économique : diminution des coûts grâce à des réductions du « temps infirmier et de pharmacie », des conséquences des effets indésirables (erreurs...), des mauvaises utilisations, des coûts des consommables (diluants...) et du retraitement des déchets. A noter que la poche prête à l'emploi est au même prix que le flacon à diluer.
Conférence de presse Laboratoires MSD et Baxter. Intervention du Pr R. Farinotti (CHRU Bichat, Paris).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature