Samedi, le Magazine de la santé, présenté par Michel Cymès et Marina Carrère d'Encausse, tentera de lever le tabou qui touche encore aujourd'hui les affections prostatiques. Les hommes n'en parlent pas volontiers au médecin et hésitent à se soumettre aux examens systématiques.
Pourtant, avec l'avance en âge, une majorité d'hommes est concernée par l'adénome prostatique, parfois très invalidant. Un témoin avoue se lever 20 fois par nuit et choisir l'itinéraire de ses promenades en fonction des haltes possibles pour soulager sa vessie (cafés, sanisettes ou même bosquets à l'écart des regards). Autre raison de consulter pour un dépistage systématique, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. Or, comme le souligne de Pr Guy Vallancien (chirurgien urologue, Institut mutualiste Montsouris, Paris) : « Contrairement à certains cancers pour lesquels on connaît des facteurs favorisants (tabac par exemple), il n'est pas possible actuellement de prévenir le cancer de la prostate. En revanche, on peut le dépister à un stade très précoce, qui donne au traitement toutes les chances de succès. »
Dédramatiser les examens
Il convient de pratiquer tous les ans un toucher rectal et un dosage de PSA, à partir de 50 ans, plus tôt s'il existe un antécédent familial. Invité sur le plateau, le Pr Guy Vallancien dédramatise ces examens ; cela pour amener, dit-il, les hommes à faire surveiller leur prostate comme les femmes acceptent les contrôles gynécologiques réguliers.
Comme à l'accoutumée, la seconde partie de l'émission répondra à diverses questions que se posent les téléspectateurs : les injections de collagène (pour qui, comment, combien ça coûte) ; la spasmophilie est-elle un vraie maladie ?, et en sexologie, le Dr Marianne Bulher (gynécologue, Paris) expliquera ce que sont des condylomes, quelle est leur contagiosité et comment les traiter.
Le Magazine de la Santé, samedi 2 février à 18 h sur La Cinquième.
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