Controverse Le rapport rédigé par la conseillère d’État, Dominique Laurent, n’a pas allumé un nouveau feu pour le gouvernement. Les propositions visent à une plus grande transparence, un minimum dans le contexte actuel sans remettre en cause la pratique. Parmi les neuf suggestions, on peut citer l’envoi d’un tableau de bord transmis à la direction, des contrôles renforcés, une charte déontologique et la création de commissions consultatives régionales. Les praticiens disposeront toujours du droit à se faire régler directement les honoraires.
Ces propositions a minima n’ont pas manqué de faire réagir le SNPHAR-E, membre de l’intersyndicale Avenir hospitalier. Le syndicat des anesthésistes réanimateurs demande l'abandon pur et simple du rapport. Et il souhaite dans le même temps la fin de l’activité libérale à l’hôpital et le triplement de la prime de service public exclusif…
Quant aux médecins libéraux, ils se disent consternés. Et dénoncent deux poids, deux mesures au seul bénéfice des médecins hospitaliers. Pour le Dr Jean-Paul Hamon cité par le Quotidien du Médecin, « les hospitaliers sont des intouchables ».
Les patients expriment également leur déception en réponse à des propositions qualifiées d’insignifiantes. Et appellent aux parlementaires en l’absence de réaction de la ministre.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature