Selon une étude publiée dans The Lancet, l'injection annuelle d’Aclasta® (acide zolédronique 5 mg) est significativement plus efficace que le risédronate sur la perte osseuse chez les hommes et les femmes souffrant d'ostéoporose cortico-induite. L'étude menée chez 833 hommes et femmes a eu l’originalité de porter à la fois sur la prévention (288 patients) et le traitement (545 patients) de l'ostéoporose consécutive aux corticoïdes. Résultats : une seule injection intraveineuse annuelle d’Aclasta® entraîne une augmentation significativement plus élevée de la densité minérale osseuse (DMO) au rachis lombaire, col
du fémur, trochanter et de l'ensemble du bassin, que le risédronate, administré une fois par jour par voie orale. Comparativement au risédronate, Aclasta® a permis une augmentation significativement plus élevée de la DMO au niveau du rachis lombaire à douze mois, tant dans le groupe « traitement » (Aclasta® 4,1 %, risédronate 2,7 % ; P=0,0001), que dans le groupe « prévention » (Aclasta® 2,6 %, risédronate 0,6 % ; P<0,0001). L'efficacité supérieure d’Aclasta® a été démontrée à six mois, une durée certes limitée mais signifiante du fait de la perte osseuse précoce sous corticoïdes.
Bonne sécurité d’emploi
Les résultats de tolérance de l'étude sont conformes au profil d’Aclasta®. Les événements indésirables les plus fréquents sont des symptômes transitoires liés à l'injection, tels que fièvre et douleur musculaire. Il est possible de les prévenir par le paracétamol ou l’ibuprofène peu après l'injection lente. Dans cet essai, on n'a relevé aucun cas d’effet indésirable à type d'ostéonécrose de la mâchoire, de retard de consolidation, de fracture ou de cancer de l'œsophage, ni de risque accru de fibrillation auriculaire.
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