L A Mutualité sociale agricole (MSA) souhaite vivement que le projet de réforme de l'assurance accident des exploitants agricoles (AAEXA), qui doit mettre en place un « vrai régime de protection sociale », aboutisse dans « les meilleurs délais ».
L'AAEXA, assurance obligatoire instaurée par la loi de 1966 et couvrant les risques d'accidents du travail et de la vie privée et les maladies professionnelles, « offre un niveau de couverture de base très limité », souligne la Mutualité sociale agricole.
Les agriculteurs perçoivent « pour seul revenu une rente de 24 345 F par an et, en outre, 20 % d'entre eux ne seraient aujourd'hui pas assurés », précise-t-elle, en ajoutant que « cette insuffisance, voire cette absence de couverture, pour une profession à risque, génère des situations dramatiques ».
Pour la MSA, à « l'initiative, dès 1997, d'un débat pour la refonte du système », il s'agit d' « assurer à tous les actifs non salariés agricoles une couverture de base fortement réévaluée et de substituer un système de prévention efficace à celui qui existe depuis 1973 pour les salariés agricoles ».
Deuxième régime de Sécurité sociale, avec 4,5 millions de bénéficiaires (exploitants et salariés agricoles) de la couverture maladie, la MSA n'a pas à sa charge les accidents du travail, gérés par des assureurs privés.
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