Le mouvement présidé par Étienne Caniard demande aux prochains élus de s’engager sur 3 objectifs, autant de leviers pour améliorer l’accès aux soins.
Le médecin traitant devrait voir son rôle renforcé dans le parcours de soins, avec l’attribution de missions supplémentaires, notamment de prévention et d’éducation thérapeutique, récompensées par de nouveaux modes de rémunération. Plusieurs mesures devraient encourager l’exercice collectif, comme la mise en place d’un forfait de coordination, et, entre les soins de ville et les établissements, la création d’une fonction de coordination de séjour. Du côté des patients, les adhérents seraient totalement dispensés de l’avance de frais pour les soins assurés chez leur médecin traitant, ainsi que de l’acquittement des franchises (dans un parcours de soins balisé).
Deuxième objectif assigné par la Mutualité : la réduction du reste à charge, facteur de renoncement aux soins, devrait passer par l’encadrement des dépassements d’honoraires. La Mutualité propose que les médecins qui ne respecteraient pas les tarifs plafonnés soient déconventionnés. Elle insiste également sur la prise en charge à coûts maîtrisés de soins optiques, dentaires, et des audioprothèses (dans le cadre de réseaux mutualisés) et rappelle sa volonté de supprimer le taux de remboursement des médicaments à 15 %.
La Mutualité française plaide enfin pour un droit réel à une complémentaire santé solidaire de qualité : la mutualisation entre les contrats d’entreprise et individuels devrait à cet égard prévenir des ruptures de garantie en cas de perte d’emploi, de séparation, de départ en retraite.
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