PARIS
La Galerie Magnum propose une exposition des clichés du photographe iranien Abbas, qui a lancé, autour des événements du 11 septembre 2001, un projet auquel il a associé le monde islamique, à travers 16 pays, de l’Indonésie à la Turquie, en passant par Zanzibar, l’Irak, l’Afghanistan (notre photo)… Abbas dénonce les « aberrations que les hommes commettent au nom de Dieu » ou s’interroge sur la montée du djihadisme. Ses photos, souvent méditatives, sont à la fois menaçantes et attendrissantes, comme si Abbas, en humaniste optimiste, voulait nous dire que le fanatisme ne résume pas l’Islam, et que celui-ci a aussi sa grandeur et sa beauté. À lire : « Au nom de qui ? », 173 photos accompagnées du journal de voyage du photographe, Éd. Du Pacifique, 272 p., 39,50 euros.
Magnum Gallery, 19, rue Hégésippe-Moreau, 18 e. Tél. 01.53.42.50.27. Jusqu’au 31 octobre.
Michel Quarez
On lui doit d’avoir imaginé les affiches du festival Paris quartier d’été, celles de la Fête de la musique, de la prévention du sida ou encore de campagnes antiracistes. L’affichiste Michel Quarez (né en 1938) présente près de 80 de ses travaux à la bibliothèque Forney. On retrouve son style efficace et minimaliste, riche de subtilités graphiques, et ses couleurs très vives, parfois fluorescentes, qui contribuent à rendre son art percutant et vivant. Catalogue, éd. Paris bibliothèques, 232 p., 28 euros.
Bibliothèque Forney, 1, rue du Figuier, 4 e. Tél. 01.42.78.14.60. Jusqu’au 2 janvier .
ANGERS
Robert Malaval
Autodidacte, créateur polyvalent qui s’exprimait autant par la peinture, le dessin, l’écriture ou la musique, Robert Malaval (1937-1980) fut un artiste total, proche de la culture rock dans les années 1960. Plus d’une centaine d’uvres retracent le parcours de ce plasticien singulier, qui se fit connaître par sa série des « Aliments blancs » (1961-1964), tableaux-objets composés de papier mâché, d’excroissances, de bas-reliefs… Avec sa période « Rose-Blanc-Mauve », Malaval conçut des peintures acryliques réalisées à partir d’un pistolet aérographe ; dans sa série « Poussières d’étoiles », les tableaux sont recouverts d’une multitude de paillettes disposées en grands gestes sur la toile.
Musée des Beaux-Arts, 14, rue du Musée. Tél. 02.41.05.38.38. Jusqu’au 25 octobre.
TROYES
Chefs-d'uvre de la sculpture en Champagne
Cette fastueuse exposition réunit une centaine de sculptures religieuses du XVI e siècle champenois, habituellement dispersées dans les églises de la région et dans de grands musées du monde. La plupart de ces chefs-d’uvre ont bénéficié d’une restauration complète et dévoilent leurs subtilités polychromes et leur finesse d’exécution. C’est dans le magnifique écrin de l’église Saint-Jean-au-Marché que ces saintes, saints, Christs et Vierges ont pris place.
Église Saint-Jean-au-Marché, place du Marché au pain. www.sculpture-en-champagne.fr. Jusqu’au 25 octobre.
NEVERS
André Deslignères
Peintre, illustrateur de nombreux livres, graveur (il réalisa surtout des bois gravés), André Deslignères (1880-1968) a su capter dans ses uvres les scènes populaires de sa cité natale, Nevers, le monde des paysans et des artisans, mais aussi la douceur des paysages du Val-d’Oise. Son uvre prolixe et variée est exposée au Palais ducal de Nevers. À suivre, du 7 octobre au 21 novembre, toujours à Nevers, une exposition Deslignères à la Médiathèque Jean-Jaurès.
Palais ducal, 1, place de l’Hôtel de Ville. Tél. 03.86.68.48.50. Jusqu’au 4 octobre.
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