Attendue depuis les avis rendus en janvier par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et, en février, par le Conseil national de l'alimentation (CNA), la décision de ne plus abattre la totalité du troupeau de bovins où a été confirmé un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été signée conjointement par les ministres de l'Agriculture, de la Santé et de la Consommation. « Dorénavant, soulignent les trois administrations, seuls seront éliminés les bovins nés avant le 1er janvier 2002, ainsi que les descendants directs de l'animal atteint ».
Dans les troupeaux allaitants, les vaches nourrices seront marquées et pourront être éliminées seulement après le sevrage de leur veau. Les troupeaux concernés resteront alors sous surveillance vétérinaire jusqu'à élimination de la dernière vache.
Cette mesure, qui aura un effet limité dans un premier temps, épargnera progressivement un nombre de plus en plus important de bovins. Elle est diversement accueillie par les organisations syndicales agricoles, la FNSEA demandant que soient épargnés les bovins nés à partir de janvier 2001, la Confédération paysanne dénonçant « un jugement de Ponce-Pilate (qui) ne prend pas de risque » et la Coordination rurale s'en prenant à une « conception à géométrie variable » du principe de précaution.
Abattage sélectif des troupeaux : feu vert officiel
Publié le 24/02/2002
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7073
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