Le journal « le Généraliste », qui devient hebdomadaire à partir d'aujourd'hui 13 septembre, publie à l'occasion du lancement de sa nouvelle formule, un sondage SOFRES sur l'opinion des Français concernant la féminisation de plus en plus forte, au fil des ans, du corps médical.
Si près des trois quarts des personnes interrogées ne choisissent pas leur médecin en fonction de son sexe (seulement 14 % préfèrent un médecin homme, et 12 % un médecin femme), les généralistes femmes sont, aux yeux des personnes interrogées, plus à même de soigner les enfants et les personnes âgées et d'être à l'écoute des malades, de les conseiller et d'assurer un suivi familial et social plus efficace que les hommes. Lesquels, en revanche, sont plus disponibles et se déplacent plus facilement au domicile des malades, estiment les Français.
Il est rassurant pour les médecins femmes de constater que les personnes interrogées, à 94 %, estiment que la féminisation de la profession médicale est une très bonne chose ou une assez bonne chose et que 63 % d'entre elles conseilleraient à leur fille de devenir médecin. Un pourcentage exactement identique aimeraient d'ailleurs que leur fils devienne médecin.
Un sondage rassurant pour les médecins généralistes qui montre que les Français ne leur tiennent pas rigueur du mouvement de grève des gardes du printemps dernier, mais un sondage surtout excellent pour les femmes médecins qui trouveront dans ces réponses bien des satisfactions, alors que beaucoup d'entre elles regrettent de ne pas être toujours bien acceptées par leurs confrères masculins et de ne pas siéger assez nombreuses dans les instances représentatives de la profession.
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