Pour la septième année consécutive, Handicap International* invite le public à venir ériger des Pyramides de chaussures contre l'utilisation des mines antipersonnel. Samedi 6 octobre à Paris, Lyon, Arles, Bordeaux, Brest, Brive, Cherbourg, Etampes, Hyères, La Rochelle, Lille, Mâcon, Marseille, Mulhouse, Nantes, Nice, Notre-Dame-de-Gravenchon, Orléans, Prats-de-Mollo, Quimper, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Nazaire, Strasbourg, Toulouse et Tours, mais aussi Berlin, Munich et Luxembourg, c'est aux Etats qui refusent toujours de renoncer à cette arme que les visiteurs des Pyramides adresseront leur message de protestation.
Aujourd'hui, les trois quarts des pays ont interdit les mines antipersonnel. Toutefois, si le déminage humanitaire progresse, elles continuent de faire une victime toutes les trente minutes sur la planète. Il reste 52 Etats à convaincre pour que l'interdiction soit universelle, et non des moindres avec la Chine, les Etats-Unis, la Russie, l'Inde, Israël ou encore le Pakistan. Le nombre des pays producteurs, lui, est passé de 55 à 14, ces dernières années. Mais le traité d'Ottawa de 1997 obligeant les Etats signataires à détruire leurs stocks de mines n'est que très partiellement appliqué. L'Angola, qui y a souscrit, reconnaît avoir utilisé des mines entre mai 2000 et mai 2001. Entre 230 et 245 millions de mines sont stockées dans les arsenaux chinois (110 millions), russes (60-70 millions), américains (11,2 millions) et pakistanais (6 millions).
*Tél. 0.811.88.87.86.
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