Pour la première fois, une étude d’Airparif permet de quantifier la part de particules produites en Île-de-France de celles provenant des régions avoisinantes. Cette étude, menée de 2009 à 2011 à partir de 90 000 analyses chimiques, conduit Airparif à constater « qu’à proximité d’un axe routier comme le périphérique, les particules fines (PM 2,5) sont produites localement à près de 60 %, avec une contribution importante et stable du trafic routier » (44 %).
Si les véhicules Diesel contribuent à 90 % des niveaux de particules fines produits par le trafic, la part des deux roues essence motorisés de moins de 50 cm3 (7 %) ne doit pas être sous-estimée en ville, souligne Airparif. Dans l’agglomération parisienne en situation éloignée du trafic, les particules fines observées proviennent à près de 70 % d’import de pollution en provenance d’autres régions françaises, voire européenne.
En conclusion, Airparif prône des actions énergiques et complémentaires pour améliorer la qualité de l’air sur l’ensemble de l’agglomération parisienne et respecter les réglementations.
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