La culture de sécurité assume et s’efforce de gérer l’incertitude de la science médicale et la faillibilité des médecins. Elle peut s’appuyer notamment sur les outils suivants :
- Analyser en recherchant les événements porteurs de risque, les causes systémiques, la cascade d’erreurs, en faisant apparaître les incidents critiques, les carrefours décisionnels, en prenant garde au biais de rétrospection, en s’efforçant de comprendre les « bonnes » raisons des erreurs, les contraintes relationnelles…
- Développer une pratique réflexive : évaluer son degré d’implication dans la prise en charge et prendre conscience de la variabilité et de l’importance respective des choix possibles et de ceux qui ont effectivement été mis en œuvre
- Echanger avec les cobfrères dans le cadre de groupes de type Balint ou Revue Morbi-Mortalité
- Signaler, recueillir, identifier et analyser les événements indésirables pour en tirer enseignement
- Accompagner les secondes victimes de manière professionnelle lucide et bienveillante :
- Enseigner la culture de sécurité (une formation est ouverte à tous les internes de médecine générale d’Île de France – http://desmgidf.fr/) pour prendre conscience de ses points faibles (cognitifs, affectifs et habilité), les travailler et en tirer enseignement
- Parler avec les patients concernés, s’excuser si nécessaire, réparer ce qui peut l’être.
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