La commission nationale d’intégration (CNI) qui doit se prononcer sur l’aptitude des enseignants
associés à la titularisation pour les années à venir a déjà reçu 64 candidatures. Les députés qui ont voté en première lecture le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires» ont prévu de dégager chaque année 20 postes de profeseurs, 30 postes de maîtres de conférence et 50 postes de chef de clinique. « Alors que les conditions de l’exercice de soins ne sont pas encore définies, dans le contexte d’une absence annoncée de moyens dédiés, ce nombre élevé dès la première année des candidatures traduit la possibilité pour les tutelles de mettre en place cette filière, a commenté dans un communiqué le Syndicat National des Enseignants de Médecine Générale (SNEMG). L’absence de filière universitaire de médecine générale est aujourd’hui insupportable pour le fonctionnement des départements de médecine générale des facultés de médecine.» La filière de médecine générale ne compte pour l’instant aucun titulaire alors qu’il existe 5 500 postes pour les autres disciplines.
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