En 2010, sur 3 326 zones de baignade de métropole et d’outre-mer, la qualité de l’eau constatée était bonne dans 63,8 % des cas. D’après les chiffres communiqués par la direction générale de la Santé (DGS), 32,9 % des sites ont affiché une qualité moyenne de leurs eaux de baignade et 2,9 % ont pu rencontrer une pollution momentanée. Un seul lieu, situé en Auvergne, dans le département de la Haute-Loire (La Senouire-Fridière, à Paulhaguet), reste interdit à la baignade du fait d’une mauvaise qualité de l’eau constatée depuis cinq ans.
Durant toute la saison balnéaire, les résultats des nouveaux contrôles sont mis en ligne en temps réel sur Internet (http://baignades.sante.gouv.fr). Chaque année, plus de 30 000 prélèvements d’eaux douces et d’eaux de mer sont réalisés par les Agences régionales de santé (ARS).
Depuis l’année dernière, les modalités de calcul du classement des eaux de baignade ont évolué, suite à la transposition en droit français de la directive européenne 2006/7/CE du 15 février 2006. Désormais, la classification ne porte plus que sur la recherche des Escherichia coli et des streptocoques fécaux. « Ces germes sont connus pour être accompagnés, dans les milieux où ils sont abondants par des germes pouvant engendrer des maladies », précise le rapport de la DGS.
La directive européenne fera à nouveau évoluer les règles de classement des eaux à partir de 2013. Leur qualité sera répartie en quatre catégories (excellente, bonne, suffisante, insuffisante). D’ici à 2015, toutes les eaux de baignade devront atteindre au moins le niveau de qualité suffisant pour être ouvertes au public. Selon une simulation des services de la DGS à partir de la nouvelle méthode de classement sur la période 2007-2010, 5,4 % des zones de baignade en mer et 8,8 % en eau douce seraient de qualité insuffisante pour être ouvertes au public. Parmi lesquelles 180 sites où la qualité de l’eau est pourtant jugée bonne ou moyenne selon la méthode d’évaluation actuellement en vigueur.
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