Liberalis, le système d'information fondé par une dizaine d'unions régionales de médecins libéraux (URML), en partenariat avec France Télécom, n'a pas dépassé le millier d'abonnés payants mais il se développe aujourd'hui à travers sa formule Liberalis Primo, plus simple et gratuite. Depuis son lancement en novembre dernier, 600 médecins libéraux se sont abonnés à Liberalis Primo qui leur permet de consulter sur Internet leurs statistiques individuelles d'activité. Chaque abonné peut en effet accéder à son tableau de bord personnalisé sur le portail Internet de Liberalis (www.liberalis.org) au moyen d'un identifiant et d'un mot de passe. Il peut connaître son volume d'actes et de feuilles de soins électroniques (FSE) télétransmises sur un mois donné ou une année, le montant moyen de ses honoraires par mois et par FSE, le détail de son activité par lettre clé (consultation, consultation de nuit ou de dimanche et de jour férié, acte de spécialité, acte de chirurgie). Chaque médecin a la possibilité de comparer ses indicateurs statistiques à la moyenne des résultats des confrères abonnés, au niveau régional ou national. Cependant, Liberalis Primo ne dispose pas à ce jour de statistiques nationales proprement dites puisque ses abonnés se concentrent essentiellement dans les régions de Lorraine, Bourgogne, Auvergne, Basse-Normandie et Haute-Normandie.
Le service Liberalis Primo n'a été proposé qu'aux abonnés de Wanadoo Santé jusqu'à présent. A l'avenir, il reste ouvert aux médecins abonnés à d'autres fournisseurs d'accès à Internet ou relevant d'URML non membres de l'association Liberalis.
Le président de cette association, le Dr Régis Giet, « a bon espoir de faire un système d'informations plus performant, avec deux sources d'informations au lieu d'une seule », grâce au partage des données de l'assurance-maladie, dont les URML négocient actuellement les modalités avec la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature