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Publié le 23/01/2009
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Ejaculation prématurée. Selon la nouvelle définition proposée par la Société internationale de médecine sexuelle, le diagnostic d'éjaculation prématurée (EP) doit reposer sur un trépied, notamment l'éjaculation survenant moins d'une minute (environ) après le début de la pénétration. C'est en comparant le temps de latence éjaculatoire intravaginale (délais qui s'écoule entre la pénétration et l'éjaculation), qu'un comité ad hoc mis en place il y a un an par la Société internationale de médecine sexuelle a choisi le seuil « d'environ une minute » comme l'un des trois critères diagnostics d'EP. Il est vrai qu'en pratique la grande majorité (90 %) des hommes qui consultent pour EP, éjaculent « moins d'une minute environ » après le début de la pénétration. Parmi les hommes qui éjaculent entre une et deux minutes, seul 10 % consultent effectivement pour EP. Mais éjaculer « rapidement » ne suffit pas à établir un diagnostic d'EP. C'est là tout l'intérêt des deux autres critères nécessaires au diagnostic (1) : « L'incapacité à retarder l'éjaculation lors de toutes (ou presque toutes) les pénétrations ». Car, lors des préliminaires, la moitié des patients souffrant d'EP estime effectivement avoir une capacité de contrôle de l'éjaculation « faible » ou « très faible » contre moins de 2 % des sujets sans EP et pratiquement tous lors de la pénétration. (2) la souffrance personnelle avec son cortège de conséquences négatives du trouble constitue le troisième critère diagnostic.


Source : Le Généraliste: 2474