Dans le débat actuel sur la fin de vie, les médecins français ne sont que 43% à se prononcer pour le maintien en l’état du cadre défini par la loi Léonetti de 2005. Et à la grande surprise de l’Ordre, près de 60% du corps médical seraient favorables à la légalisation de l’euthanasie dite « active », selon un sondage IFOP qu’il a fait réaliser en janvier 2013 auprès de 600 médecins.Concernant le rôle du médecin dans l’éventualité d’une euthanasie active sur un patient conscient, 42% souhaiteraient être consultés mais ne voudraient pas participer à la décision. 13% déclarent que le médecin doit pouvoir bloquer la décision de recourir à cet acte. Autre cas de figure proposé par el sondage : une euthanasie « active » lorsque le patient est inconscient et sans directives anticipées. Cette fois, les praticiens seraient plus nombreux (51%) à vouloir participer à la décision. L’administration des produits en cas d’euthanasie suscite en revanche plus d’interrogations. Les médecins ont en effet du mal à trancher. Ils sont 37% à déclarer que le praticien doit pouvoir y participer, et 36% à penser que son rôle doit se limiter à de la surveillance médicale. Un large consensus se dégage toutefois au sujet de la clause de conscience qui doit pouvoir être saisie par le médecin (95%). Plus majoritairement opposés au suicide assisté (58%), les médecins estiment toutefois que dans ce contexte ils doivent être consultés mais ne pas participer à la décision (42%).
Sondage
6 médecins sur dix favorables à l’euthanasie « active », mais contre le suicide assisté
Publié le 14/02/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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