Le premier baromètre de l'e-observatoire BDO* mesurant l'effet d'Internet sur le comportement des Français révèle que la médecine virtuelle n'est pas pour demain, ni même pour après-demain.
Parmi les questions posées par l'IFOP à un échantillon national de 501 internautes de 15 ans et plus, figure celle de la consultation du médecin sur Internet. 55 % des Français pensent qu'elle ne sera jamais possible et cette proportion atteint 61 % chez les jeunes internautes (15-29 ans). Seulement 14 % estiment que c'est pour « demain ». Ce qui est finalement assez rassurant pour les médecins...
Cette première étude quantitative, mais aussi qualitative (entretiens avec 9 groupes de 8 à 10 personnes de 14 à 50 ans), apporte globalement cinq enseignements :
- l'usage d'Internet va continuer à croître et ce d'autant plus que les liaisons haut débit seront moins chers ;
- les internautes se sentent plus émancipés et plus curieux grâce à Internet ;
- les femmes seront le moteur du succès d'Internet ;
- Internet privilégie la démarche intuitive, ce qui impose aux sites un langage différent ;
- le moteur d'Internet reste la découverte et son idéal, la liberté individuelle. Il est donc nécessaire que les acteurs d'Internet préservent ces deux valeurs.
* Créé à l'initiative du groupe de communication BBDO, l'e-observatoire rassemble un comité d' experts et un club d' entreprises (Auchan, Automobiles Peugeot, France Telecom, La Poste, et Société générale). Les études seront reconduites deux fois par an pendant trois ans.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature