c’est la perte de poids moyenne après 6 mois de traitement par Alli (orlistat 60 mg) en complément d’un régime pauvre en graisse et en calories. Alli bloque l’absorption de 25% des graisses ingérées contre 30% avec Xenical (orlistat 120 mg).
De nouveaux résultats cliniques montrent que le vaccin Gardasil qui immunise contre les infections aux papillomavirus 6, 11, 16 et 18 est efficace au moins 9 ans et demi. Jusque-là, l’efficacité était garantie 5 ans. Cette nouvelle donnée est issue d’une étude menée auprès de 290 femmes. Aucune des femmes vaccinées n’avait développé d’infection ou de CIN liée au HPV16 au bout de 9 ans et demi contre 9 cas dans le groupe placebo. Le suivi clinique de la vaccination se poursuit encore, l’objectif étant à terme de déterminer un seuil éventuel auquel l’immunogénécité des femmes vaccinées diminuerait.
Une étude parue dans le NEJM a publié des résultats de phase II encourageants pour un candidat vaccin avec une efficacité vaccinale de 50 %. Cet essai randomisé versus placebo a porté sur 464 femmes qui recevaient soit le vaccin soit un placebo en trois doses à 0,1 et 6 mois. Après un an de suivi, 49 cas d’infections ont été diagnostiqués, 18 dans le groupe vaccin et 31 dans le groupe placebo. Inoffensif dans la plupart des cas, le cytomegalovirus entraîne en revanche des malformations fœtales lorsqu’il est contracté pendant la grossesse.
La canneberge ou cranberry, commercialisée sous forme de complément alimentaire, est connue pour ses verus anti-infections urinaires chez les femmes jeunes. Une étude randomisée versus antibiotique (Bactrim) montre que la cranberry est moins efficace que les antibiotiques chez les femmes de plus de 45 ans. Elles prenaient soit 500 mg / jour d’extrait de canneberge, soit 100 mg de trométhoprime, pendant 6 mois. Trente et une d’entre elles ont développé une infection : 25 dans le groupe cranberry et 14 dans l’autre. Cependant, les auteurs rappellent que la baie évite l’apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques et éloigne le risque des sur-infections fongiques intestinales ou vaginales et à Clostridium difficile.
Une nouvelle étude montre que le fait d’arrêter de fumer avant 15 semaines de grossesse annule le sur-risque de prématurité et de retard de croissance fœtal des nourrissons. Le risque semble même ramené à celui des non-fumeuses. Les auteurs ont suivi 2 500 femmes enceintes, ils n’ont noté aucune différence entre les taux de prématurité des non-fumeuses et des femmes qui avaient cessé de fumer au plus tard au quatrième mois de grossesse (4 %). Les naissances prématurées ont en revanche été bien plus fréquentes parmi celles qui ont continué de fumer jusqu’au terme (10 %).
Une société commercialise des lotions minceurs, répulsives anti-moustiques ou encore hydratantes dites cosmeto-textiles. Loin d’être un canular, la société annonce très sérieusement que pour mincir, il suffit de laver votre linge avec la lotion minceur et de porter vos vêtements au moins sept heures par jour. L’entreprise travaille déjà sur une lotion anti-transpiration et une lotion anti-vergeture pour les femmes enceintes…
La Société française de pédiatrie propose sur son site internet quelques conseils sur la conduite à tenir en cas de survenue de grippe A chez la femme enceinte. Une femme enceinte infectée ou suspectée de l’être doit immédiatement être traitée par oséltamivir (Tamiflu). Bien qu’il n’existe pas d’étude démontrant l’innocuité du traitement anti-viral en cours de grossesse, le risque de complications sevères pour la femme et pour le fœtus justifie le traitement. Les femmes enceintes qui ont été en contact avec un malade doivent bénéficier d’un traitement préventif. Pour cette prophylaxie, choisir le zanamivir (Relenza) pour sa plus faible absorption systémique. L’allaitement est possible si la mère est malade. Le risque de transmission du virus par le lait est inconnu mais les cas rapportés avec des grippes saisonnières sont rares. En outre, le traitement antiviral curatif ou prophylactique n’est pas contre indiqué en cours d’allaitement.
Plus du quart des prestataires n’a pas respecté la réglementation en 2008. Ils ont pour obligation entre autres d’afficher des informations sur les risques liés à ces appareils, de forcer les utilisateurs à porter des lunettes, d’interdire ces appareils aux moins de 18 ans, de faire superviser ces appareils par un personnel qualifié ayant reçu une formation… A ce titre, la DGCCRF déconseille ces cabines de bronzage artificiel. L’INCa va plus loin. En rappelant que les risques de cancer de la peau liés à la fréquentation de ces cabines sont aujourd’hui démontrés, l’institut déconseille fortement cette pratique pour tous.
Une étude parue dans le Lancet Oncology menée auprès de 200 000 femmes a permis de comparer deux techniques de dépistage du cancer de l’ovaire. La première combine le suivi d’un marqueur biologique (le CA 125) suivi d’une échographie transvaginale chez des femmes présentant une anomalie. La seconde technique repose sur une seule échographie. Résultats : l’association des deux examens permet de dépister la plupart des femmes développant un cancer et dans la moitié des cas, au tout premier stade. Ce double mode de dépistage permet de diviser par neuf le nombre de chirurgie par cancer détecté.
Un article publié dans le Lancet évoquant le rôle du pamplemousse dans la survenue d’une thrombophlébite sévère chez une femme prenant une contraception estroprogestative a mis le feu aux poudres. L’Afssaps a ainsi dû rédiger au mise au point rapide et rassurante. « Des études épidémiologiques portant sur plusieurs milliers de patientes ne sont pas en faveur de la réalité de cette interaction qui demeure pharmacocinétique, d’amplitude modeste et selon toute vraisemblance, dépourvue de traduction clinique, En revanche, on pourrait concevoir d’un point de vue purement théorique que la consommation régulière de pamplemousse, pris de façon simultanée avec la contraception estroprogestative chez une femme à risque cardiovasculaire, puisse être problématique puisque cela reviendrait in fine à prendre une pilule plus fortement dosée en éthinylestradiol d'environ 30% ».
c’est le nombre de femmes qui ont eu recours à la contraception d’urgence parmi celles qui avaient oublié au moins une fois leur pilule au cours des six derniers mois. La pilule du lendemain a maintenant 10 ans d’ancienneté et plus de 80 % des femmes affirment la connaître. Mais le nombre d’IVG reste stable à 200 000 par an ces dernières années.
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