L 'ETABLISSEMENT français des greffes (EFG) vient de tirer un premier bilan plutôt positif de la première journée nationale de réflexion sur la greffe qui s'est déroulée le 22 juin dernier (« le Quotidien » du 18 juin).
Selon une étude Louis Harris réalisée les 29 et 30 juin auprès d'un échantillon de 1 000 personnes, 49 % des Français ont entendu parler de cette journée d'information et 37 % déclarent s'être renseignés ou avoir parlé du don d'organes entre amis, au travail ou, pour 20 % d'entre eux, en famille. Pour l'EFG, organisateur de cette journée sous l'égide du ministère de la Santé, l'objectif majeur est atteint puisqu'il s'agissait d'inciter les Français à aborder le sujet avec leurs proches. Les spots télévisés réalisés par Elie Chouraqui, diffusés sur les principales chaînes de télévision pendant la seule journée du 22 juin, ont été vus par 30 % des personnes interrogées. Le site Internet, spécialement conçu pour l'opération et mis en service du 22 juin au 18 juillet, a accueilli près de 16 000 internautes. En outre, 20 000 messages SMS ont été envoyés sur les téléphones portables, ainsi que 5 000 e-mails communiquant l'adresse du site.
L'impact de cette première journée de réflexion sur le don d'organes doit se prolonger avec la mobilisation de l'association des cafés philo qui consacrera, jusqu'en décembre prochain, des réunions à ce sujet dans plusieurs villes de France. Grâce à ces actions, l'EFG souhaite augmenter le taux de prélèvement annuel sur donneur en état de mort encéphalique et passer ainsi de 17 à 20 donneurs par million d'habitants d'ici à trois ans.
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