75,4 ans au lieu de 75,3 ans pour les hommes et 80,4 ans au lieu de 80,3 ans pour les femmes: pour la première fois depuis des décennies, l'espérance de vie américaine est en recul. Les personnes nées en 2008 peuvent espérer vivre en moyenne 77,8 ans, soit un mois de moins que celles nées en 2007, selon une étude parue jeudi. "L'espérance de vie pour les hommes comme pour les femmes a décru d'un dixième d'année", soit 36,5 jours, affirme une étude des National Vital Statistics Reports qui dépendent des Centres de contrôle des maladies (CDC). De 1976 à 2008, l'espérance de vie des Américains a "généralement été en augmentation", note le rapport. Les hommes noirs, qui généralement ont presque cinq ans d'écart d'espérance de vie en leur défaveur avec les blancs, ont atteint en 2008 un record, améliorant leur longévité de quelque deux mois à 70,2 ans contre 70 ans en 2007. Par Etat, c'est à Hawaii que l'on peut espérer vivre le plus longtemps, tandis que c'est en Virginie Occidentale (est), également un des Etats au plus fort taux d'obésité, que le taux de mortalité est le plus fort. Au rang des quinze premières causes de mortalité figurent en tête les maladies du coeur, les tumeurs cancéreuses, les maladies respiratoires et les accidents cardio-vasculaires. La maladie d'Alzheimer arrive en 6ème position, suivie par les diabètes au 7ème rang et les suicides au 11ème.
36 jours d’espérance de vie en moins pour les Américains
Publié le 10/12/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature