L A Fédération des transports de la CGT a demandé au gouvernement de ne pas étendre aux ambulanciers l'accord-cadre sur les 35 heures signé le 4 mai 2000 dans le secteur sanitaire qu'elle juge « inadmissible en l'état ».
« Cet accord n'est pas admissible en l'état, car il demande 209 heures de travail par mois, c'est-à-dire en moyenne 9,5 heures par jour, une amplitude qui est tolérée jusqu'à 15 heures dans la même journée », a expliqué à l'AFP, Jean-Pierre Prou, secrétaire de la fédération. « On veut que l'accord repose sur la finalité de la profession, centrée sur le patient, et non sur le seul aspect commercial », a-t-il ajouté.
En conséquence, « nous souhaitons que le gouvernement n'étende pas cet accord et crée les conditions pour remettre les partenaires sociaux autour de la table », a déclaré M. Prou, rappelant que l'accord n'a été signé que par la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC.
« Le fait que plus d'une année s'est écoulée depuis la signature et que l'arrêté d'extension n'est pas publié est un signe sérieux d'hésitation de la part du ministère », a analysé le représentant CGT.
De leur côté, trois organisations patronales ambulancières (CSNSA, FNAA et FNTS) ont écrit le 9 avril à Elisabeth Guigou, pour que la ministre prenne, « sans délai, l'arrêté d'extension », soulignant que tout retard (de sa décision) « ne peut qu'être générateur de tensions du climat social dans la profession », qui comprend environ 16 000 ambulanciers.
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