L'application des 35 heures dans les hôpitaux soulève de multiples difficultés et inquiète au plus haut point les responsables du secteur. Une délégation de la Fédération hospitalière de France, conduite par Gérard Larcher, son président, et comprenant notamment deux anciens ministres des Affaires sociales, Jacques Barrot et Claude Evin, a été reçue mercredi par Elisabeth Guigou pour évoquer ces difficultés. Le même jour, le maire de Nancy, André Rossinot (UDF-Rad), président du conseil d'administration du centre hospitalier de Nancy, a estimé difficile « l'application brutale et immédiate » des 35 heures au CHU.
Rappelant que le protocole d'accord local, voté lors du conseil d'administration du CHU, prévoit la création de 136 postes pour l'année 2002, le maire de Nancy a écrit à la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Elisabeth Guigou, pour l'informer de ses inquiétudes concernant la mise en œuvre des 35 heures au CHU, qui prévoit au total la création de 396 postes en trois ans.
« L'application brutale et immédiate de la mise en œuvre de la RTT sans l'octroi concomitant de l'intégralité des postes en compensation, évalués à environ 700 pour le CHU, m'apparaît pour le moins difficile, eu égard en particulier de l'expérience de la mise en œuvre des 35 heures de nuit », explique André Rossinot.
35 heures : les hôpitaux publics interviennent auprès de Guigou
Publié le 31/01/2002
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7057
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