35 heures des PH : l'INPH demande au gouvernement de retirer son texte

Publié le 16/04/2001

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Alors que se tient demain une nouvelle séance de négociation sur le passage aux 35 heures des médecins de l'hôpital public, l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) exige « le retrait pur et simple » des premières propositions des pouvoirs publics (une semaine de 44 heures gardes comprises et 10 jours de vacances supplémentaires par an).
« Si le même texte devait nous être soumis demain, nous serions obligés de quitter la table des négociations », commente la présidente de l'INPH, le Dr Rachel Bocher. L'Intersyndicat demande l'ouverture de discussions « sérieuses », qui ne feront pas l'impasse sur les questions de « la réorganisation hospitalière », de « la démographie » et des « statuts précaires ». Pour Rachel Bocher, le texte initialement soumis aux syndicats par le gouvernement ressemble à « un château de cartes sur des sables mouvants », ne serait-ce que parce qu'il oublie de s'attaquer à la « crise démographique sans précédent » à laquelle sont confrontés les médecins hospitaliers. « A l'hôpital public, 3 591 postes de praticiens hospitaliers (PH, qui sont 20 000 au total, 30 000 avec les temps partiel) sont vacants ou occupés par des statuts précaires », rappelle la présidente de l'INPH.