L’Agence nationale d’appui à la performance hospitalière (Anap) vient de fêter ses deux ans d’existence. L’occasion, pour elle, de faire un bilan de l’action engagée. Fort de la signature d’un contrat d’objectif et de performance (Cop) avec l’État, cette année, elle s’est fixé, pour la période 2012-2014, quatre objectifs : promouvoir la performance des établissements de santé, piloter les projets de performance, accompagner les établissements dans leur ouverture sur leur territoire, diffuser la culture et les outils de la performance.
Fin 2011, l’Anap peut se targuer d’avoir signé 25 contrats de performance avec les établissements de santé. Début 2011, le ministre du Budget de l’époque, Éric Woerth, escomptait la signature de 150 contrats de performance d’ici à la fin 2011, tandis que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait tablé sur 50 contrats de performance signés. Avec 25 contrats signés, l’Anap est donc loin du compte. D’autant plus que, dans le cadre du PLFSS 2012, le législateur attend, en 2012, que l’Anap engrange 150 millions d’euros d’économies. Interrogé sur la question, Christian Anastasy, a argué que « le problème était plus complexe qu’il n’y parait. Nous avons pour tâche d’améliorer l’efficience et le fonctionnement des établissements de santé. De cette amélioration découlent des économies pour la Sécurité sociale ». Les thématiques des contrats de performance couvrent tout le champ hospitalier : gestion des lits, consultations externes, urgences, biologie, etc. Avec des résultats à la clé. « Ainsi, en moyenne, nous avons abaissé le temps d’attente aux urgences de 3 h 50 à 2 h 50. Les prescriptions en biologie ont été réduites de 26 %. Nous avons également réussi à rationaliser les investissements dans l’immobilier. » Autres chantiers engagés : l’accompagnement managérial d’une centaine de chefs de pôle durant 18 mois, en se fixant comme objectif la formation de 400 chefs de pôle d’ici à 2013. Et la création d’un nouvel outil d’autoévaluation de la prise en charge médicamenteuse, Inter Diag Médicament. But visé : prévenir la survenue d’événements indésirables graves.
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