Plus de 200 salariés toulousains du groupe pharmaceutique Sanofi ont manifesté (comme tous les jeudis depuis le début de l’été) contre le projet de restructuration qui menace le site. Parallèlement, Jean-Louis Chauzy, président du conseil économique, social et environnemental (CESER) de Midi-Pyrénées, a indiqué qu’il venait de demander au gouvernement « d’imposer le retrait du projet de Sanofi de se désengager de la recherche à Toulouse ». « C’est l’affaire de l’Etat car Sanofi a pris des engagements vis-à-vis de lui lors du lancement de l’Oncopole (cancéropole) de Toulouse », a déclaré Jean-Louis Chauzy en soulignant qu’un groupe qui fait « tant de profits ne peut se soustraire à ses obligations ».
Le groupe, qui emploie 28 000 personnes en France (dont 600 à Toulouse), a annoncé le 5 juillet sans plus de détails une réorganisation dans la recherche, la production de vaccins et les fonctions support.
Les syndicats estiment que 1 200 à 2 500 postes sont menacés dans l’Hexagone, particulièrement dans la recherche à Toulouse et Montpellier.
La direction de Sanofi précisera ses intentions aux syndicats à la fin de septembre.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature