1er février : lancement du plan

Publié le 29/06/2010

Comme Jacques Chirac avait fait du cancer l'un de ses trois grands chantiers (avec la sécurité routière et l'intégration des personnes handicapées) en annonçant lui-même un premier plan Cancer en 2003, Nicolas Sarkozy a lancé le 1er février 2008, quelques mois après son élection à la présidence française et quelques mois avant la présidence française de l'Union européenne son plan Alzheimer. Avec le cancer et les soins palliatifs, la lutte contre la maladie d'Alzheimer a été déclarée grande cause nationale de l'année 2007 et a fait l'objet d'une conférence européenne à l'automne 2008. Inspiré des propositions figurant dans le rapport du Pr Joël Ménard remis en novembre 2007 au président de la Républiqué, le plan 2008-2012, qui représente un investissement de 1,6 milliard sur cinq années, s'est fixé trois objectifs. Le premier, c'est de mieux connaître la maladie, donc priorité à la recherche, afin de valider un diagnostic et un traitement le plus tôt possible. Le deuxième est de mieux prendre en charge les malades et leurs familles au moment de la survenue de la maladie et notamment en accompagnant l'annonce. Le troisième objectif est d'améliorer la qualité de vie des malades. Et le dernier axe vise une « exigence éthique » dans la pratique des professionnels et dans les lieux de vie des malades.

Florence Lustman, inspecteur général des Finances, a été nommée par le président de la République pour piloter la mise en œuvre du plan (voir article). Un comité de suivi réunit trois par an les responsables en charge des 44 mesures du plan.

 

Toutes les infos sur : www.plan-alzheimer.gouv.fr


Source : lequotidiendumedecin.fr