Les premiers résultats des mesures d’exposition électromagnétique sur six communes jettent les bases d’une expérimentation pour diminuer les ondes émises par les antennes-relais. La première phase de faisabilité a été conduite dans six zones géographiques-pilotes : Grenoble (Isère), Paris 14°, Thiers (Puy-de-Dôme), Kruth (Haut-Rhin), Grand Champ (Morbihan) et Courbevoie (Hauts-de-Seine). Les niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques sont en moyenne inférieur à 0,3 V/m mais certains points « atypiques » enregistrent des niveaux allant jusqu’à 12 V/m. « Ils sont, toutefois, nettement inférieurs aux 41 à 61 Volts par mètre fixés par la réglementation française » indique le communiqué de presse du cabinet de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement. Pour l’instant, le seul effet biologique lié aux ondes électromagnétiques est le risque d’échauffement des tissus.
La deuxième phase qui sera lancée en Avril 2011 vise « la simulation et, le cas échéant, l’expérimentation terrain d’un abaissement de puissance de l’exposition ». Elle ne doit pas nuire à la couverture ou à la qualité de service et « à des coûts économiquement acceptables ». L’ensemble des 16 collectivités volontaires va bientôt démarrer l’étude sur leur territoire. Nathalie Kosciusko-Morizet a également précisé que sera lancé un appel à projets de recherche sur les radiofréquences bénéficiant du dispositif de financement obligatoire par les opérateurs de téléphonie mobile. « De même, le cadre réglementaire permettant à tout riverain d’antennes relais de faire mesurer gratuitement le champ électomagnétique dans son logement sera opérationnel dès le 2012 » conclut le communiqué.
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