Selon le ministre de l'Intérieur, il y aura 150 000 traces dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) en 2004. Le fichier rassemble actuellement les empreintes de 13 000 délinquants sexuels, contre 1 500 en mai 2002, « alors qu'il y en avait 2 millions en Grande-Bretagne », souligne Nicolas Sarkozy. A terme, il devrait en contenir de 600 000 à 700 000. Des prélèvements d'ADN ont été effectués sur 1 165 prisonniers en trois jours à Loos-lès-Lille (Nord), Bordeaux-Gradignan (Gironde), Neuvic (Dordogne) et Muret (Haute-Garonne). Un procès-verbal a été dressé contre les détenus qui ont refusé de donner un échantillon de salive. Cette infraction est théoriquement passible d'un an de prison et de 15 000 euros d'amende (le double en cas de récidive).
Créé en 1998 par une loi sur les infractions sexuelles, le FNAEG a été ensuite étendu à la plupart des crimes (meurtre, vol avec violence, etc.), puis aux « personnes à l'encontre desquelles il existe des indices graves et concordants rendant vraisemblable qu'elles aient commis » certaines infractions.
150 000 traces dans le fichier d'empreintes génétiques en 2004
Publié le 27/10/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7413
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