A SÉSAME, nom du concept car exposé au Mondial de Paris 2002, Peugeot lui a préféré une numérotation à quatre chiffres, 1007, censée inaugurer une nouvelle « race » de produits.
A l'instar des berlines moyennes supérieures (407, Laguna) cannibalisées par les monospaces, les citadines commencent elles aussi à subir les assauts des « minispaces » : Opel Meriva, Fiat Idea, Honda Jazz, Mitsubishi Colt, bientôt Lancia Musa. En clair, les 206, Clio, Fiesta, Corsa, C3 et Punto ont du souci à se faire. En l'espace de six ans, leur part de marché a d'ailleurs chuté de 9 % pendant que leurs cousins mais néanmoins rivaux progressaient de 6 %.
Quelques semaines après la Renault Modus, révélée à Genève puis intronisée au Salon de Madrid, Peugeot réplique avec le 1007. Coût de l'investissement, 560 millions d'euros.
Capot court plongeant, yeux en amande, sièges inclinables, repliables en portefeuille dont les deux arrière coulissant séparément sur 23 cm et donnant accès à un coffre de 178 dm3 (maxi : 364 dm3) : 1007 joue sur le registre de la modularité et de la modernité.
A l'inverse de la Renault Modus équipée de quatre portes et prévue pour cinq personnes, la Peugeot - assemblée à Poissy au rythme de 130 000 unités par an - présente la particularité d'offrir quatre places et deux portes coulissantes électriques, reprenant ainsi le concept de ses grands frères, le Peugeot 807 et le Citroën C8.
En dépit de sa compacité (3,73 m, soit 10 cm de moins qu'une 206), 1007 privilégie l'espace avec une hauteur de 1,61 m et une largeur de 1,686 m. « Le 1007 anticipe l'attente des consommateurs potentiels », affirme Frédéric Saint-Geours, fier de son bébé.
Parfois tancé pour sa pingrerie en matière d'équipements, Peugeot a mis le paquet. Toutes les versions seront dotées de la direction assistée électrique, des portes coulissantes et électriques, d'un volant réglable en hauteur et profondeur, de trappes à l'arrière, de tiroirs de rangement sous les sièges avant, de sept airbags, de l'ABS, d'un amplificateur de freinage et de l'ESP. Certaines de la boîte « 2 Tronic », extrapolation du Sensodrive Citroën.
Trois motorisations, 1,4 l 75 cv, 1,6 l 110 cv et 1,4 l HDi 70 cv sont prévues au lancement. Prix d'appel entre 13 et 14 000 euros.
Peugeot réplique à Renault
1007 met la Modus dans le collimateur
Publié le 05/07/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7573
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