Plus de dix ans après un traumatisme crânien ou une fracture du crâne, le risque d’épilepsie est encore multiplié par 1,5 à 2, selon une étude danoise parue dans le Lancet. Le risque est encore plus important lorsque les lésions cérébrales initiales étaient sévères.
Il suffit de demander à des patients porteurs de défibrillateurs implantables de se remémorer des épisodes qui les ont mis en colère pour observer une instabilité électrique. Le Dr Lampert de Yale (Etats-Unis) souligne que l’on ne peut pas pour autant extrapoler à des cœurs sains l’effet potentiellement arythmogène de la colère observée chez ces patients vulnérables.
Les Généralistes anglais comprennent mal les troubles alimentaires, selon une étude basée sur 1500 personnes souffrants d’anorexie ou de boulimie : seulement 15% d’entre elles estiment que leur médecin généraliste avait compris leur maladie ou su les aider.
La découverte récente sur les éosinophiles humains de différents récepteurs de l’immunité innée laisse suspecter que les éosinophiles puissent exercer une fonction d’immunosurveillance dans l’immunité anti-tumorale. Pour Monique Capron et Fanny Legrand, « Différents arguments expérimentaux confirment les potentialités tumoricides des éosinophiles humains, pouvant donc agir, grâce à leur arsenal de molécules cytotoxiques, en synergie avec les autres cellules effectrices de l’immunité anti-tumorale. » (Académie de médecine).
Lorsque l’on a annoncé à des patients qu’ils étaient à haut risque cardiovasculaire, ces derniers ont tendance à minimiser leur risque. Pourtant, une étude publiée dans la revue Psychology and Health, montre qu’il est inutile de les effrayer d’avantage car même avec cette distorsion cognitive ils sont prêts à modifier leur style de vie et les encouragement serait donc plus productifs.
Tous les pédiatres ne considèrent pas le diagnostic de sinusite au même âge selon une étude américaine (Pediatrics) : 23% l’envisage avant un an, 36% entre un an et deux ans, les autres après l’âge de deux ans. Pour la majorité des pédiatres, c’est la durée des symptômes (plus de 10 ou 14 jours) qui fait évoquer le diagnostic.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature