Créée en 2007, Aide et Répit compte quelque 220 adhérents, des proches de malades d’Alzheimer pour qui l’association a été d’un grand secours. À 76 ans, Jean-Marie vit toujours avec son épouse, diagnostiquée il y a vingt-deux ans. « La vie avec un patient Alzheimer, ce n’est pas un roman-photo, raconte-t-il. Ça aide de réaliser que l’on n’est pas seul. » Jacques, 79 ans, est le trésorier de l’association. « Plusieurs fois, j’ai failli tuer ma femme », avoue-t-il. C’est en venant à Aide et Répit qu’il a réalisé ce qu’il était en train de vivre et accepté de placer son épouse dans un EHPAD. Nicole, 71 ans, a suivi, en 2017, les cours de l’École de formation pratique des aidants polyvalents pilotée par l’association. « Les formateurs ont tous des proches atteints par la maladie, cela m’a aidé à comprendre comment me comporter face à mon mari. J’ai appris, par exemple, qu’il ne fallait surtout pas le contrarier ni essayer de le remettre dans le droit chemin. » Écouter, soutenir et soulager : en 2018, l’association a offert 2 000 heures de répit pour permettre aux aidants de respirer.
Aide et Répit : rompre l’isolement face à la maladie d’Alzheimer Abonné
Publié le 04/11/2019
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Source : Le Quotidien du médecin