Des données fournies récemment par la CNAMTS à la demande de l’ANSM et portant sur les hospitalisations pour entéropathies chez les patients traités par des sartans confirment que seul l’olmésartan semble associé à une augmentation d’entéropathies sévères.
Chez les patients traités pour hypertension artérielle par cet antihypertenseur, la présence de signes cliniques évocateurs d’entéropathie (diarrhée chronique sévère et perte de poids notamment) doit faire considérer l’arrêt du traitement, particulièrement en l’absence d’étiologie pouvant être à l’origine de ces symptômes.
L’avis d’un gastro-entérologue, particulièrement en cas de persistance des symptômes, est requis. L’arrêt de l’olmésartan entraîne habituellement une amélioration des signes cliniques. L’ANSM réitère et renforce ses recommandations formulées en juillet 2013 concernant les patients traités par olmésartan (Alteis, Alteisduo, Axeler, Olmetec, CoOlmetec, Sevikar).
Un 48e système de groupe sanguin découvert : les coulisses de la recherche
Neutropénie sous clozapine : des experts abaissent le seuil pour interrompre le traitement
Booster la recherche en santé passe par donner aux médecins les moyens d’en faire
Le ministère lance une stratégie nationale « Intelligence artificielle et données de santé »